23 janvier 2008
Ah et tant que j'y suis.
J'ai perdu mon grand père, petit moment de blanc en forme au choix de silence religieux à sa mémoire ou de mise au point avec moi dans un coin. Nous verrons, en tout cas je vais inventer une phrase-expression, vous pourrez dire à l'avenir
«Comme disait Oscar:
"Quand une voix s'éteint, ceux qui l'écoutaient n'ont pas besoin de plus de silence."»
Dans ces situations d'amis qui perdent des proches, j'ai souvent eu peur de déranger de pas être à ma place de pas savoir quoi dire ou de n'avoir rien à apporter, un conseil, quand quelqu'un perd quelque chose, tout est bon à prendre. Pas forcément pour moi, mais dans l'absolu.
Après quelques 80 années de vie, lui où il est doit s'en foutre, mais ma grand mère avec qui il était marié depuis leur 17 ans (ils avaient le même âge) a l'air de prendre plutôt ça mal, ma mère aussi.
C'est dans la limite du normal.
Je ne regrette pas, c'était pas ce qu'on fait de plus évitable, il a vécu médecin de campagne, grand papa casse couilles et homme sage. J'ai attendu trop longtemps, je ne le battrais jamais au Scrabble.
Enfin, Jean est mort, après un dernier Noël en famille. Je t'aime grand père.
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